Le Front pour un Nouveau Statut a été créé après les Accords de Guyane de 2017. Il regroupe presque tous les partis politiques, à l’exception de celui de Rodolphe Alexandre, “Guyane Rassemblement”, ainsi que des associations et des particuliers.
“Une assemblée territoriale permettrait d’adopter des lois pays, c’est-à-dire adaptées au territoire. C’est ce qui se fait en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie. Nous allons d’ailleurs échanger avec des élus de Polynésie sur un statut mieux adapté dans le cadre de l’université de Guyane et nous rendre sur place pour une approche de terrain. Ils sont autonomes depuis 1984, avec une pleine autonomie depuis 2004, en mettant en place des lois pays”, explique Lucie Louzé-Donzenac.
“Mais pour que ce statut sui generis aboutisse, toutes les forces politiques doivent converger”, admet le porte-parole du PS. Le collectif attend surtout la fin des élections afin de reprendre le processus autour de l’évolution statutaire et espère que le prochain président de la CTG sera enclin à faire avancer le statut.