La Guyane en route vers un CROUS autonome

Le projet de création d’un Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires (CROUS) autonome en Guyane avance, porté par une mobilisation des élus locaux et de la communauté universitaire. Retour sur les derniers développements.

Une réponse de la première ministre

En août 2022, la Collectivité territoriale de Guyane a écrit à la première ministre pour solliciter la création d’un CROUS autonome dans le territoire. En octobre, une réponse est obtenue, le dossier étant confié à la ministre de l’enseignement supérieur.

Une mobilisation des élus locaux

Pour soutenir l’objectif de création d’un CROUS autonome, les élus locaux se mobilisent. Philippe Bouba, délégué à l’enseignement supérieur à la collectivité territoriale de Guyane, a ainsi rencontré les parlementaires et les présidents d’EPCI du territoire, le président de l’Association des Mairies de Guyane (AMG) et Madame le maire de Cayenne qui ont tous apporté leur soutien. La Fédération Autonome des Parents d’Elèves et Etudiants de Guyane (FAPEEG), le président et l’UTG de l’Université de Guyane ont également témoigné leur soutien.

Philippe Bouba explique : “Mon idée était de mettre autour d’un même objectif l’ensemble des élus du territoire. Voilà c’est fait”. Cette mobilisation est essentielle pour faire avancer le projet.

Des vidéos pour informer et sensibiliser

Pour informer sur le sujet et sensibiliser la population, plusieurs vidéos ont été partagées. Elles montrent notamment les difficultés rencontrées par les étudiants guyanais qui doivent se débrouiller sans CROUS sur place.

Comme le souligne Philippe Bouba : “Le CROUS doit être un acteur majeur de l’accès à l’enseignement supérieur et de la réussite des étudiants. C’est pourquoi nous nous battons pour créer un CROUS autonome en Guyane”.

“Le CROUS doit être ici et pas ailleurs car la gestion à distance n’est jamais la solution”

Conclusion

La création d’un CROUS autonome en Guyane est un projet important pour le développement de l’enseignement supérieur et la réussite des étudiants. La mobilisation des élus locaux et de la communauté universitaire est essentielle pour faire avancer ce projet. Comme souligné : “Le CROUS doit être ici et pas ailleurs car la gestion à distance n’est jamais la solution”.

Merci à M. Philippe Bouba pour ces informations.

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