Les préoccupations environnementales liées au projet minier ORAPU en Guyane française

Le projet minier ORAPU, porté par Iam Gold en Guyane française, suscite de vives préoccupations quant à son impact sur l’environnement. Dans cet article, nous examinerons les principales questions soulevées concernant ce projet et proposerons des solutions pour minimiser son impact négatif.

1. Préoccupations environnementales :

Le projet minier ORAPU soulève plusieurs préoccupations environnementales majeures. Tout d’abord, il est essentiel de s’assurer que la source d’énergie utilisée pour l’exploitation du projet est respectueuse de l’environnement. La demande de PER devrait inclure un projet énergétique présentant le moins d’impact possible.De plus, il est important de connaître le procédé d’extraction de l’or utilisé. L’utilisation du cyanure, par exemple, est interdite sauf en quantité limitée et sur de courtes distances. Il est donc crucial de savoir si le cyanure sera utilisé dans ce projet.La quantité de déchets produite par le projet minier est également une préoccupation majeure. Il est essentiel de s’assurer que les structures existantes ont la capacité d’absorber cette masse de déchets. De plus, si des incinérateurs sont construits sur site, il convient de contrôler les rejets dans l’air et le traitement des résidus d’incinération contenant des métaux lourds.Enfin, le drainage minier acide est une autre préoccupation importante. Il est essentiel de mettre en place un plan de gestion des déchets de l’industrie extractive pour prévenir cette forme de pollution qui pourrait durer des siècles.

2. Impact sur l’eau potable et les zones humides :

Le projet ORAPU est situé le long de la rivière Orapu, qui se jette dans la rivière la Comté où se trouve l’usine d’eau potable de l’Île de Cayenne. En cas d’accident, la population pourrait être privée d’eau potable. Il est donc impératif de prendre des mesures de précaution pour protéger la rivière Orapu et les zones humides en bordure de rivière.De plus, étant donné qu’il s’agit d’une recherche d’or primaire, des explosions seront nécessaires pour casser la roche, ce qui pourrait représenter un danger pour les usagers de la route nationale à seulement 700 mètres du site. Il est donc crucial de prévoir la fermeture de la route lors des tirs de mines pour assurer la sécurité des personnes.

3. Saucissonnage des permis de recherche :

Il est important de noter que les permis de recherche ORAPU, Changement, Maripa, Crique-Véoux et Maripa Sud-Est se touchent et pourraient être regroupés lors de l’exploitation. Ce “saucissonnage” des permis de recherche soulève des questions quant à la gestion globale du projet et à son impact sur l’environnement.

4. Principe de précaution et protection de l’environnement :

Le principe de précaution est d’une importance capitale dans la prise de décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement. Il est essentiel de prendre en compte les interactions des écosystèmes, des êtres vivants et des milieux naturels ou aménagés. De plus, la protection de l’environnement ne doit faire l’objet que d’une amélioration constante, en tenant compte des connaissances scientifiques et techniques du moment.

Conclusion :

Le projet minier ORAPU en Guyane française soulève de nombreuses préoccupations environnementales. Il est essentiel de prendre des mesures pour minimiser l’impact négatif du projet, notamment en utilisant des sources d’énergie respectueuses de l’environnement, en évitant l’utilisation du cyanure, en gérant efficacement les déchets produits et en protégeant l’eau potable et les zones humides. De plus, il est important de revoir la gestion globale du projet et de veiller à ce que les décisions prises respectent le principe de précaution et favorisent la protection de l’environnement.

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